Comme le dit Kimberly Adams : “L’Afrique a tous les atouts pour développer une industrie des jeux vidéo. Une population jeune, une appétence de cette population pour les nouvelles technologies, une forte pénétration des smartphones…”. Et même si le continent en lui-même a beaucoup de potentiel pour le développement de l’industrie, les adeptes de la pratique compétitive du jeu vidéo se retrouvent face à un dilemme.
En effet, il devient compliqué pour un gamer africain d’avoir une longue carrière . Les raisons étant entre autres le coût élevé de la vie de gamer. L’achat de console et de connexion haut débit pour s’entraîner revient au joueur. Sachant que les seules entrées d’argent du secteur pour un gamer africain sont les récompenses liées aux tournois (manque cruel de sponsoring) on imagine assez facilement le dilemme du-dit gamer. Continuer passer du temps à s’entraîner pour une activité “à perte”, ou chercher un boulot sûr? Si plus jeune (moins de 23 ans) le réussit tant bien que mal à se maintenir au niveau, à partir de de plus de 23 ans, les différentes charges de sa vie quotidienne se profilant à l’horizon l’obligent à passer moins de temps à s’entraîner et donc à baisser en régime faisant ainsi passer le esport au second plan.
Pourrait on dire que l’africain, bien que l’esport soit en pleine expansion considère cette pratique comme un “passe temps” parce qu’il existe vraiment très peu de mesures d’accompagnement sur le continent lui permettant de pouvoir s’exprimer?